- Nous couchons dans un champ de betterave et nous passons la nuit tous près du village.
- 8 Septembre 1914 Nous nous levons au petit jour et nous voulons faire le café Sitôt que les feux furent allumés une vive fusillade éclate sur notre gauche et le général arrive il nous dit « éteignez moi ces feux vous n’entendez donc pas cette fusillade ». A ce même moment les balles sifflent au dessus de nous et sur le convoi qui était plus en arrière et à gauche du village Nous mettons sac au dos aussitôt et nous nous replions en arrière pour nous déployer et le convoi se sauve comme il peut car derrière nous il y avait une petite côte qui montait en pente douce. Plusieurs chevaux sont restés et des voitures et les autres étaient vannés en arrivant au dessus de la cote. Et nous
- nous replions à demi cote tout en nous déployant. Pendant ce temps une autre fusillade se passe sur notre gauche que nous recevions quelque balles. Mais il faut encore reculer sur la crête de la cote et là nous fîmes des tranchés à la hâte et pendant ce temps la fusillade s’apaise. Et nous repartons en avant de Connantray pour être 400 à 500 mètres au delà Une fois arrivé la nous nous trouvons sur la mitrailleuse allemande, les balles passaient par-dessus la cote et nous arrosaient dans le fond. Plusieurs en reçoivent sur leurs équipements sans faire de blessures. Nous étions en colonne par 4 serré et on reçoit l’ordre de se déployé et de marcher en avant. On se porte quelque cent mètres plus loin un peu sur la cote l’artillerie nous bombarde sans résultat. Le cheval du général fut tué sous lui, mais nous recevons l’ordre de battre en retraite et