- Arrivé la, voila les obus très gros qui tous pris de connaître une poussière qui monte en l’air je me dit ils veulent écrasé le village mais point du tout. C’était nous qu’ils voulaient écraser. ils commencent de bas de la pente et la battent jusqu’au haut. Quand nous avons vu les obus qui arrivaient a nous on dit : « il vont nous écraser » mais pas du tout pas. Aucun obus tomba sur notre tranchée ni sur les sections voisines La canonnade dura a peu près une heure. On battit en retraite et on était escortés de quelque coup de canon. On gagna des bois derrière nous qui nous cachaient des vues de l’ennemie mais qui nous gênaient beaucoup pour marcher. Il était environs 11h ou 12 heures du matin. Nous marchons jusqu’a environs 3 heures de l’après-midi, nous arrivons près d’un ruisseau qui coulait très peu, n’avions pas d’eau et il faisait une chaleur terrible. Nous n’avions rien mangé le matin et toujours marcher sous
- le feu. On mange ce que nous avions et on boit l’eau qui était très sale du ruisseau on fait le café et on se repose ce qui fait grand bien. Puis nous repartons de nouveau en avant du coté d’Euvy et nous nous arrêtons peu 1500 mètres en avant a la lisière d’un bois de sapin. Nous faisons une tranchée mais on reçoit l’ordre de se porter de nouveau en avant. Nous passons a Euvy et nous prenons la route d’Euvy à Fère-Champenoise. Nous prenons les avants postes sur la gauche de la route jusqu’au jour du 9 septembre.
- 9 Septembre 1914 Avant le jour partons sur la Fère-Champenoise mais nous faisons quelques 100 mètres et nous revenons ou nous étions Nous nous dépêchions de faire des tranchées car le jour arrivait. Les tranchées a moitiés cachée.